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mercredi 28 août 2013

RDC : un Casque Bleu tué pendant l'opération de la Monusco contre le M23 Monusco contre le M23

La mission onusienne combat les rebelles, aux côtés des FARDC.

Les hélicoptères d'attaque et l'artillerie de la Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) sont intervenus, le 28 août, contre les positions des rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) sur les collines de Kibati, à une dizaine de kilomètres au nord de la ville de Goma. Selon l'agence Reuters, citant le porte-parole adjoint de l'ONU, un Casque Bleu aurait été tué, et deux autres blessés. 

"Les forces armées congolaises ont lancé une attaque contre les positions du M-23 sur les collines de Kibati, au nord de Goma... Nous venons d'apprendre qu'un Casque Bleu a été tué. Trois autres ont été blessés", a déclaré le porte-parole adjoint de l'Onu, Farhan Haq, cirté par l'agence Reuters.

Les troupes onusiennes ont poursuivi, le 28 août, le bombardement des positions occupées par les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) dans l'est de la RDC. Selon un communiqué transmis, plus tôt dans la journée, à l'issue d'une conférence de presse de la Monusco, les hélicoptères se sont engagés sur les collines de Kibati, à moins de 20 km de la ville de Goma.

Sur le sol, l'artillerie de la brigade d'intervention de l'ONU et celle de l'armée congolaise sont aussi entrées en action contre le M23 sur les hauteurs de Kibati et au sud du secteur dit des "Trois tours", contrôlé par la rébellion. Des chars de combat des forces gouvernementales ont également été mis en contribution pour pilonner les positions du M23, selon le communiqué de la Monusco.

"Le but est de restaurer l'autorité de l'État"

Lors de la conférence de presse hebdomadaire de mission onusienne à Kinshasa, Martin Kobler, le chef de la Monusco, a affirmé que les Casques bleus combattaient "aux cotés de l'armée régulière contre les groupes armés qui ont ciblé la ville afin d'éliminer les menaces qui viennent des collines".

Mais, "l'action militaire n'est pas une solution magique, a-t-il nuancé. "Le but est de restaurer l'autorité de l'État dans tout le territoire du Congo", a-t-il précisé. Selon lui, une solution durable repose sur l'appui du peuple congolais, du gouvernement congolais et de la communauté internationale.

"Il n'y a pas de solution militaire à ce conflit, a estimé Martin Kobler, appelant à la poursuite des entretiens de Kampala entre le gouvernement congolais et le M23. Mais "ces discussions, actuellement dans l'impasse, n'excluent pas l'utilisation de moyens militaires dans le conflit avec le M23 qui a commencé en mai 2012", a-t-il nuancé.

Source : jeuneafrique.com

mercredi 3 juillet 2013

POLITIQUE DU VENTRE, TRAHISON D’UN CLERC, SERVILISME ET DÉCONFITURE INTELLECTUELLE ?

 

A propos d’une énième révision de la Constitution en RDC et du livre d’Evariste BOSHAB
Evariste BOSHAB, professeur ordinaire à la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et Secrétaire général du parti présidentiel, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), vient de publier un livre de 440 pages intitulé « Entre la révision constitutionnelle et l’inanition de la nation» sorti des éditions Larcier en Belgique. Il avait été baptisé à l’Hôtel du Fleuve, loin des milieux universitaires de Kinshasa, en date du 19 juin 2013. Je me suis efforcé d’acheter ce livre vendu à 100 Usd, de le lire et de le commenter pour vous.Titre ronflant qui énerve et trahit la nation

Le mot « inanition » évoque la mort ou le dépérissement.  Evariste BOSHAB menace et prédit que la Nation mourrait certainement par « inanition » si on ne révisait pas la Constitution  et plus précisément si le président ne recevait pas un troisième mandat par « révision totale » de la Constitution ! Il oublie ce qui pourrait aussi se produire au cas où le peuple recourait à l’article 64 qui l’oblige à faire échec à tout celui qui prend le pouvoir et l’exerce en violation de la Constitution.
Un livre rédigé contre les règles de l’art et méprisant pour ses collègues 

La bibliographie du livre ne contient aucun des textes constitutionnels de la RDC, de la Belgique, de l’Espagne, de la Suisse ou de l’Autriche que son auteur cite ni aucun des titres de nombreux des thèses et écrits qu’il évoque comme ceux des professeurs KABANGE, VUNDUAWE, MAMPUYA, BAYONA, MBOYO, YUMA, ESAMBO, KAMUKUNY, et KALUBA alors que l’auteur se réfère à plusieurs sites internet. Aucune référence à BAYART ni à BENDA pourtant auteurs des livres et des expressions  telles que « politique du ventre » et « trahison des clercs » que l’auteur cite également dans son livre.
Flagrantes contradictions et hérésies relevant de la fraude intellectuelle

Après avoir défendu la thèse suivant laquelle la loi n°74-020 du 15 août 1974 qui faisait du MPR l’institution unique du pays était une nouvelle constitution, le professeur BOSHAB qui se dit de l’«école sociologique» comme DJOLI, KAMUKUNYI, ESAMBO, et KALUBA épouse à présent l’idée d’une révision en prétendant faire un compromis avec les « positivistes » (KABANGE, VUNDUAWE et YUMA). Il fait également une confusion déroutante entre le « pouvoir constituant originaire » (le peuple) et le « pouvoir constituant dérivé » (élus du peuple) en suivant aveuglement LAVROFF dans son volte-face « au crépuscule de sa vie » comme si son ouvrage était aussi celui d’une personne arrivée au crépuscule de sa vie scientifique.

Evariste BOSHAB confond également « révision totale»  et « révision partielle » de la Constitution après avoir admis au départ que la révision ne pouvait être que partielle sinon on changerait de constitution et non la constitution. A l’appui, il soutient que le passage de la Belgique de l’Etat unitaire à l’Etat fédéral s’est fait sur base d’une révision totale de la Constitution, ce qui lui vaut une correction du propre préfacier de son livre, le professeur Henri SIMONART qui conseille aux lecteurs de ne pas le suivre comme pour dire qu’il ignorerait le droit constitutionnel de la Belgique où il a pourtant fait ses études doctorales. Son principal argument est fondé sur l’article 192 de la Constitution suisse de 1999.

L’auteur refuse cependant de mentionner son article 195 qui stipule que toute révision doit être acceptée par le peuple et les cantons, ce qui équivaut à un référendum. Sa lecture de la constitution suisse est littérale, superficielle, et non téléologique. Esprit malin et intelligent au service du status quo, il le fait à dessein pour fournir à la majorité un argument pseudo-scientifique aux fins d’une révision totale de la Constitution comme si celle de 2011 ne suffisait pas.
Arguments d’Evariste Boshab

L’auteur repartit arbitrairement les différents groupes qui préconisent la révision de la Constitution entre les « souverainistes », les « puristes », et les « contextualistes». L’auteur du Pouvoir et droits coutumiers à l’épreuve du temps (2007) qui veut faire feu de tout bois se donne une dizaine de pages pour administrer une foudroyante correction à la « théorie » de l’« intérisme » du « souverainiste » « Grand Frère » Professeur MBOYO EMPENGE, autant de pages pour régler des comptes avec la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et surtout avec le Cardinal MONSENGWO coupables de s’opposer au pouvoir en place et d’avoir rejeté comme non-conformes à la vérité des urnes les résultats des élections de novembre 2011, et presqu’autant pour « corriger » le « puriste » DJOLI qui avait osé critiquer la Constitution pour son manque d’identité. Evariste BOSHAB se considère lui-même comme un « contextualiste ».

Les « contextualistes » seraient d’avis que la révision de la Constitution se situerait dans l’évolution et le mouvement du temps qui change. Il ignore, par exemple, que le temps n’a eu que peu d’impact sur la Constitution des Etats-Unis qui n’a été modifiée que 28 fois en plus de deux siècles et, plus près de nous en Afrique, sur la Constitution du Bénin adoptée après la Conférence nationale et promulguée le 11 décembre 1990 qui n’a connu aucune révision depuis près de 23 ans. Le «contextualiste» ignore également le contexte régional et international qui privilégie l’Etat de droit démocratique.

Il affirme par ailleurs que le constituant d’une génération ne saurait lier une autre sans dire combien de générations sont passées depuis la promulgation de la Constitution en 2006 et surtout depuis la dernière révision constitutionnelle en 2011.

Le « contextualisme » conduirait à l’enseignement d’un droit constitutionnel contextuel ou saisonnier, ce qui placerait nos étudiants dans une situation bien inconfortable où le droit, le vrai, le beau, et le juste dépendraient du temps ou des saisons et varieraient suivant les circonstances, au gré des vagues et des vents. Ceux qui voulaient se servir du livre comme une caution scientifique pour une énième violation de la Constitution doivent être bien déçus et devraient déchanter.

Du pont de vue juridique, spécialement du droit constitutionnel, les arguments du « contextualiste » BOSHAB sont pauvres et intenables d’autant plus qu’ils relèveraient non pas du droit, mais  la « politologie ».
Livre de politologie et non de droit constitutionnel

Le livre a été soutenu par la Cellule d’appui politologique pour l’Afrique et les Caraïbes (CAPAC) de l’Université de Liège, ce qui pourrait tant soit peu mitiger la sentence de la Faculté de Droit et de l’UNIKIN déjà coupables d’avoir produit de nombreux talents au service du pouvoir autoritaire dans notre pays. Le monde universitaire et les constitutionnalistes belges connaissent trop peu de cette cellule dirigée par Mr BOB KABAMBA KAZADI, chargé de cours au Département de science politique et bien connu pour ses accointances avec les milieux du pouvoir à Kinshasa. Evariste BOSHAB est l’un des collaborateurs de CAPAC tout comme Monsieur l’Abbé MALU MALU que l’on ne présente plus.

Ce n’est pas un hasard si le baptême du livre est intervenu juste après l’investiture de ce dernier comme président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). L’Abbé MALU MALU pourrait avoir de sérieux problèmes à marquer son « coup » en organisant un référendum constitutionnel. En bon capitaine d’une équipe qui gagne souvent « hors-jeu », Evariste BOSHAB tire son coup franc indirect ou un corner dans la surface de réparation pour créer le cafouillage et permettre aux parlementaires de sa majorité de marquer le but fatidique qui serait une révision constitutionnelle.
Impossible révision constitutionnelle des matières à l’article 220 de la Constitution

Le savant exercice du « contextualiste » et du « politologiste » consiste d’abord à banaliser les pouvoirs du constituant originaire en l’assimilant au pouvoir constituant dérivé, à fausser la théorie en prétextant que la révision peut être partielle ou totale, et à déverrouiller les matières contenues à l’article 220 en les mettant au même niveau que toutes autres matières constitutionnelles pour les rendre ensuite révisables par le Parlement où son parti et sa coalition détiennent la majorité des sièges. Pourtant, cet article 220 interdit toute révision touchant à la forme républicaine de l’Etat, au principe du suffrage universel, à la forme représentative du gouvernement, au nombre et à la durée des mandats présidentiels, à l’indépendance du pouvoir judiciaire, au pluralisme politique et individuel.

L’article 220 interdit également toute révision constitutionnelle ayant pour objet ou pour effet de réduire les droits et libertés de la personne ou les prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisées. 

L’auteur réserve aux matières contenues dans les dispositions constitutionnelles intangibles qu’il qualifie maladroitement de « clauses d’éternité » le triste sort que seul Procuste savait réserver à ses victimes : il les tuait et  elles mouraient toutes par « inanition » pour non-conformité à la longueur de son « lit », le « Lit de Procuste». Pourtant, les matières prévues à l’article 220 « ne peuvent faire l’objet d’aucune révision ».

Au lieu de se contenter de révolter le peuple dont il annonce la mort par « inanition », l’auteur  énerve aussi la science du droit et la constitution. D’autre part, aucune théorie, même pas celle dite de la « double révision » qui se fonderait sur l’idée que l’article 220 lui-même ne serait pas verrouillé ne saurait justifier une révision constitutionnelle de ces matières. Evariste Boshab ne le dit pas, mais tout le monde sait que tout ce qui préoccupe le plus le « politologiste » et dont il fait une question de vie ou de mort pour la Nation, ce n’est pas la révision de toutes les matières prévues à l’article 220, mais plutôt le nombre et la durée des mandats présidentiels, le compte à rebours ayant déjà commencé pour le second et dernier mandat présidentiel qui arrive irrémédiablement à son terme en 2016.

Cette perspective met dans tous leurs états ceux dont la carrière politique dépend étroitement de la présence de Mr KABILA au pouvoir alors que lui-même n’aurait pas grand-chose à craindre pour son avenir, la Nation qui lui demande de respecter la Constitution lui ayant déjà fait la part belle en lui réservant un siège à vie au Sénat.
Responsabilité des intellectuels dans la consolidation de l’autoritarisme

Dans la conclusion de son livre, l’auteur évoque les difficultés qui bloquent le développement du droit constitutionnel et cite notamment l’instabilité de la norme constitutionnelle  et la « trahison des clercs » se traduisant par l’auto-censure et le servilisme des intellectuels. Son livre qui préconise les révisions constitutionnelles tend malheureusement à nous ramener à l’instabilité constitutionnelle de l’ère mobutiste. Il ne constitue pas moins la preuve de ce que l’auteur fustige lui-même comme étant la « trahison des clercs» (BENDA) relevant de la « politique du ventre » (BAYART) et débouchant sur une certaine « défaite de la pensée » (FINKIELKRAUT).

Il s’agit d’une démission de l’intellectuel, d’une déconfiture de la pensée de ceux que j’appelais naguère les « tambourinaires du pouvoir » et qui avaient été dénoncés par le romancier nigérian  CHINUA ACHEBE. Dans The Anthrils of the Savannah (les termitières de la savane), ACHEBE estime que comme les termitières sont construites par de petits et nombreux « soldats », les dictateurs ne sont pas non plus nés, mais plutôt « faits » par les courtisans qui ne cessent de bourdonner à leurs oreilles et d’inventer des théories pour leur faire croire qu’ils seraient faits pour régner et régner pour toujours!

KWESI PRAH avertissait dès 1992 que les sciences sociales devaient prendre très au sérieux la question de savoir pourquoi certains brillants intellectuels africains finissent par se faire corrompre et devenir des lèche-bottes et des garçons de course des dirigeants autoritaires qu’ils vilipendaient. La « politique du ventre » pourrait expliquer un tel « servilisme » de ceux qui deviennent des « intellectuels organiques » du pouvoir autoritaire, pour emprunter l’expression de GRAMSCI, des agents du status quo ou des « chercheurs du gouvernement » selon les termes d’un jeune docteur en droit partageant les thèses d’Evariste BOSHAB qui participait à la conférence que j’avais tenue à l’UNIKIN en date du 26 juin 2006 sur « Mandats présidentiels et révisions constitutionnelles en Afrique ».

Le professeur BASUE lui signifiait immédiatement que les « chercheurs du gouvernement » déjà nombreux parmi nous n’avaient pas leur place à l’université et feraient donc mieux de prester dans les « fermes » présidentielles ou les « hôtels » des fleuves. Ce livre d’Evariste BOSHAB est probablement celui qui l’aurait introduit par la grande porte dans le monde des constitutionnalistes. Il risque d’être malheureusement celui qui lui ferme aussi cette porte à cause de ce qu’il qualifie lui-même de « discours soporifique tendant à justifier l’injustifiable ». Il constitue un terrible gâchis intellectuel.
Non à la révision des matières à l’article 220

Aucun argument de droit constitutionnel ne permettant de réviser l’article 220 de la Constitution, le président ne devrait pas écouter les vendeurs d’illusions scientifiques et politiques. Toute révision constitutionnelle touchant aux matières prescrites par cet article serait une violation intentionnelle et flagrante de la Constitution punissable de haute trahison. L’on peut parier que la Nation refusera de mourir par « inanition » et s’y opposera énergiquement en recourant à l’article 64 qui l’oblige à faire échec à  tout gouvernement inconstitutionnel.

La communauté internationale n’est pas non plus disposée à cautionner un tel « coup d’Etat » après s’être tue à la suite des élections calamiteuses de novembre 2011.

Pour le Président de la RDC comme pour ses collègues du Congo, du Burundi et du Rwanda qui sont également dans leur second et dernier mandat, le cas de Mamadou TANJA qui avait cru se donner un troisième mandat au Niger au motif qu’il n’avait pas achevé ses chantiers de modernisation devait servir de leçon. Au lieu de passer leur temps à fabriquer des arguments pseudo-scientifiques pour amener les présidents à violer les constitutions en se cramponnant au pouvoir, les thuriféraires et tambourinaires du pouvoir devraient plutôt aider ces hommes qui étaient déjà mal entrés dans l’histoire politique de leurs pays à se réconcilier avec leurs peuples en se retirant dignement à la fin de leurs mandats. L’histoire nous apprend qu’aucun mobutiste n’avait suivi Mobutu dans sa chute.

Ils étaient les premiers à le renier et à le vilipender en le présentant comme un vilain dictateur. Les courtisans de régimes actuels seront les premiers à bruler demain ceux qu’ils adorent ou encensent aujourd’hui et à sabler du champagne une fois qu’ils ne seront plus au pouvoir. Le jugement de l’histoire est impitoyable et personnel.

Les chefs d’Etat devraient cesser d’écouter et écarter de leurs entourages tous ceux qui les empêcheraient d’inscrire leurs noms en grands caractères dans l’Histoire. Tout mandat a une fin. Il faut quitter le pouvoir avant que le pouvoir ne vous quitte. Comme l’écrivait Victor HUGO, gloires, honneurs, fortunes militaires, toutes les choses de la terre ne sont sur nous posées que comme l’oiseau sur nos toits. Les dirigeants tels que FW de KLERK et Thabo MBEKI en Afrique du Sud, Quett MASIRE et Festus MOGAE au Botswana, Abdou DIOUF et Abdoulaye WADE au Sénégal, Alpha Oumar KONARE et Amadou Toumani TOURE au Mali, Olesegun OBASANJO au Nigeria, Joaquim CHISSANO au Mozambique, Daniel ARAP MOI au Kenya, Pierre BUYOYA au Burundi, Kenneth KAUNDA et  Rupiah BANDA en Zambie, Jerry RAWLINGS et John KUFUOR au Ghana, Ali Hassan MWINYI et Benjamin MKAPA en Tanzanie, Nicéphore SOGLO et Mathieu KEREKOU au Bénin, nous apprennent qu’il ne sert à rien de s’éterniser au pouvoir par des coups d’Etat, des fraudes électorales  ou des révisions constitutionnelles et qu’il existe bien une vie après la présidence en Afrique.

Cette vie après la présidence peut même être plus belle et plus longue comme le témoigne la vie de Nelson MANDELA qui ne s’était contenté d’un seul mandat en Afrique du Sud. Comme ses collègues, le Président Joseph KABILA a tout intérêt à ne pas violer la Constitution pour se donner un troisième mandat. Après 15 ans au pouvoir, il devrait se retirer en 2016 pour devenir sénateur à vie. Il peut préparer sa succession et se donner un dauphin comme le Secrétaire général du PPRD qui deviendrait alors le candidat à la présidence pour le compte de la majorité actuelle. Tel est le vrai combat que devait mener Evariste BOSHAB. Au lieu de se perdre dans des gesticulations scientifiques inutiles, il devrait plaider pour sa propre chapelle et solliciter le soutien du président pour lui succéder. Le reste ne serait que du vent car il n’y aura pas de révision constitutionnelle du nombre de mandats présidentiels ni même pas de référendum constitutionnel. L’«inanition » risque cependant d’avoir lieu, non pas l’«inanition» de la Nation comme celle annoncée par Evariste BOSHAB, mais plutôt celle des courtisans. Joseph KABILA n’était pas né pour eux tout comme il ne se privera pas d’entrer dans l’Histoire à cause d’eux car le contraire serait suicidaire.

PROFESSEUR DE DROIT PUBLIC
PROFESSEUR DES UNIVERSITES
EMAIL : MANGUAMB@UNISA.AZA/ AMANGU@IDGPA.ORG

Écrit par ANDRE MBATA B. MANGU

source : lepotentielonline.com

lundi 1 juillet 2013

Le M23 aurait recruté des islamistes somaliens d’AL-Shabaab

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aKINSHASA (Xinhua) – La société civile du Nord-Kivu a signalé la présence des mercenaires somaliens d’Al- Shabaab à Bunagana, localité frontalière avec l’Ouganda, a affirmé samedi Omar Tavota, porte-parole de la société civile du Nord-Kivu. Selon Omar Tavota, ces islamistes somaliens sont entrés en RDC dans la nuit de du 27 au 28 juin, et ils étaient visibles dans la journée de samedi à Bunagana.

Pour M. Tavota, ces mercenaires sont spécialisés en guérilla urbaine et en artillerie et ils ont été recrutés par les rebelles du mouvement du 23 mars (M23), pour les appuyer dans leurs batailles, notamment pour la prise de la ville de Goma et ses environs et défier la brigade d’intervention de l’ONU.

La société civile prend au sérieux ces informations et alerte le gouvernement, la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) et la brigade d’intervention de l’ONU afin d’éviter d’être surpris désagréablement.

Source : direct.cd

samedi 29 juin 2013

Afrique Centrale: Cas de Joseph Kabila - Quand la communauté internationale sanctionne

Le cas du président congolais Joseph Kabila est un exemple malheureux d'une haute personnalité sanctionnée par la communauté internationale.

En effet, pas plus tard que jeudi dernier, alors que Joseph Kabila se préparait à se rendre à Maputo, il a reçu de cette dernière un télégramme lui signifiant de ne pas aller au sommet de la SADC prévu dans la capitale mozambicaine.

Joseph Kabila est déclaré « persona non grata » à Maputo. Avant cet incident, Washington a rejeté l'accréditation de Jean Claude Masangu comme ambassadeur du Congo aux Etats-Unis. Joseph Kabila a mérité ces sanctions car il a tenu tête au SG de l'ONU, Ban Ki-Moon, qui a préconisé un dialogue franc et sincère incluant toutes les forces vives de la Nation pour résoudre la crise de légitimité en RDC.

Entêtement. Si l'impasse politique actuelle à Madagascar persiste, nombreux sont les hauts dirigeants et les politiciens malgaches qui pourraient connaître le même sort que Joseph Kabila.

Leur entêtement qui ne sert pas l'intérêt des 22 millions des Malgaches risque de leur coûter cher. Les sanctions ne seraient pas les mêmes. Mais, on peut percevoir la méchanceté de la communauté internationale à travers ce qui est arrivé au président de la République Démocratique de Congo.

La solidarité de la communauté internationale est indiscutable sur le cas de Joseph Kabila. En tout cas, Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka ainsi que les membres de leurs familles, leurs proches collaborateurs et leurs bailleurs sont déjà déclarés « persona non grata » par la communauté internationale.

Source : http://fr.allafrica.com

mardi 4 juin 2013

François Mwamba impliqué dans une affaire d’enlèvement?

 

francois mwamba

Un Belge d’origine congolaise est inconsolable. M. Raymond Miron, de son nom authentique Salawa Binza Etambala Nyobe Raymond Albert Léon, remue ciel et terre pour voir régulièrement sa fille répondant au nom de Chloé Miron, dont il a perdu la trace depuis le 17 novembre 2010, quand l’enfant avait à peine un mois et demi d’âge. A cette date, la mère Farah Muamba et sa fillette Chloé Miron sont arrivées à Kinshasa, en provenance de la ville française de Paris, sans l’accord du père du nourrisson.

Tous les contacts entrepris avec son-épouse et ses anciens beaux-parents ne lui permirent pas d’obtenir les nouvelles de sa fille.

En réponse à ses lettres aux Muamba de mars et avril 2011, dans lesquelles il déplorait leur attitude et trouvait que l’agissement de ces derniers avait tout l’air d’un enlèvement de sa fille Chloé Miron, il lui sera signifié qu’une procédure de divorce était engagée à Kinshasa.

Tirant la conviction que la continuation de la vie conjugale et la sauvegarde du ménage sont devenues impossibles, le Tribunal de paix de Kinshasa /Gombe avait, en date du 8 avril 2011, prononcé le divorce des époux, confié la garde de l’enfant Chloé à sa mère avec un droit de visite pour son père.

Il était aussi dit à l’audience du Tripaix de Kinshasa/Gombe , au cours de laquelle avait siégé le juge Laurent Taunya comme Président de chambre assisté de M.Ngila, greffier du siège que Raymond Miron contribuera par le versement d’une pension alimentaire évaluée selon ses ressources pour l’entretien de l’enfant. Dans l’entente de ce jugement qui lui a été signifié le 4 Août 2011, son ex épouse est venue en France et en Belgique en juillet /août avec son enfant.

C’est à travers une vidéo postée sur le site » Youtube » sur la villa François Muamba, qu’il découvre sa fille. Il en profite pour interjeter appel. Pendant la même période, soit le 17 juillet 2011, il a dû saisir le Curé de la paroisse Sacré Cœur de la Gombe de l’époque pour lui faire part de la situation avec les Muamba ,ses paroissiens.

En novembre 2011, Farah Muamba se rend de nouveau à Bruxelles, mais sans avoir emmené l’enfant .Dans ses promenades à travers la capitale de l’Union Européenne , elle croise la mère de son ex époux dans un salon de coiffure situé Chaussée de Charleroi, dans la commune de Saint Gilles.

Alerté, Miron Raymond a saisi la police locale d’Uccle. Il a également porté plainte pour enlèvement en France contre Farah Muamba, les autorités belges lui ayant expliqué que l’infraction ayant eu lieu en France, c’est là qu’il devait porter plainte. La gendarmerie tente de joindre la famille Muamba depuis 2012 sans succès. Pour lui, François Muamba et son épouse sont accusés au même titre que leur fille, car ils sont partie prenante dans cette affaire depuis le début.

Les charges sont » enlèvement d’enfant mineur, non-représentation d’enfant mineur, rétention d’enfant mineur hors de France « . Pour le plaignant, les Muamba ont commis l’enlèvement avant d’initier la procédure de divorce à Kinshasa. La séparation des conjoints a été déclarée en première instance et confirmée en deuxième instance avec la particularité que le droit de regard a, à cette étape, été accordé à Raymond Miron partout où se trouve l’enfant.

Nous nous sommes contentés du seul son de cloche de M.Raymond Miron, qui était marié avec Farah Muamba le 22 mai 2010 à Kinshasa. François Muamba Tshishimbi, que nous avons contacté en date du 23 mai, à travers un de ses numéros d’appel, ne s’est pas reconnu impliqué dans le dossier de sa petite-fille.

Au regard des éléments tels qu’exposés par Raymond Miron, nous avions souhaité obtenir du Président de l’ADR sa version des faits. Malheureusement, cela ne nous pas a été possible. Est-il un père déçu ? Difficile de répondre à sa place. Nous l’avons approché 24 heures après sa nomination comme Coordonnateur du Mécanisme de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.

[Keren Kapi] via direct.cd

Condamné à mort au procès des assassins de LD Kabila - Fausses rumeurs sur le colonel Eddy Kapend !

Divers bruits faisant état de la mort du colonel Eddy Kapend, un des principaux accusés dans l’assassinat de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Désiré Kabila, se sont répandus comme une tramée de poudre dans la capitale, le week end dernier. Vérification faite, Le phare a appris que l’ancien aide de camp de LD Kabila se porte plutôt comme un charme dans sa cellule de la Prison centrale de Makala, contrairement à ce que la radiotrottoir a fortement véhiculé ces trois derniers jours. Au stade actuel, nul ne sait qui sont à l’origine de cette rumeur et les motivations profondes qui les animent.
Colonel de l’armée congolaise, il remplaça Joseph Kabila au poste de chef de l’armée congolaise le 20 octobre 1998, après que celui-ci a brièvement remplacé Pierre-Célestin Kifwa. Le 16janvier 2001, Eddy Kapend abattit Rashidi Mizele, garde du corps du président Laurent-Désiré Kabila, qui venait d’assassiner ce dernier. Une enquête fut ouverte pour déterminer l’implication d’Eddy Kapend dans l’assassinat.
Condamné à mort lors d’un procès historique de neuf mois devant la cour d’ordre militaire, une juridiction d’exception, ayant poursuivi cette peine n’est jamais exécutée. Sans trembler, se souvient-on, la tête haute et le visage fermé, le colonel qui a toujours clamé son innocence s’est fait alors immédiatement dégrader.
Jusqu’à la mort du président Kabila, il était le respecté colonel Eddy. Celui qui avait son bureau à côté de celui de Kabila père croupit depuis une décennie dans une cellule de la prison centrale de Makala, à Kinshasa, dans l’indifférence totale.
Le général Yav Nawej emporte son secret
Commandant militaire de la ville de Kinshasa au moment de l’assassinat de l’ancien président congolais, Laurent-Désiré Kabila, le 16 janvier 2001, le général Yav Nawej Jean est décédé le jeudi 30 mai 2013 à l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa où il a été interné à la suite de maladie. Condamné à mort pour sa « participation » au meurtre du Chef de l’Etat, cet officier supérieur a passé 12 années à la Prison centrale de Makala dans l’attente d’une réouverture du procès pouvant le réhabiliter.
En effet, à en croire Me Jean-Marie Eley Lofele, avocat des condamnés du procès de l’assassinat de l’ancien chef de l’Etat, ce grand cadre de l’armée et compagnon de lutte de Laurent-Désiré Kabila était « un digne fils du Katanga et un client qui avait toujours cru à son pays … ».
S’attardant sur les circonstances de son décès, Me Eley a rapporté que l’infortuné avait commencé des soins en prison. «Pendant longtemps, on n’acceptait pas qu’il aille à l’hôpital compte tenu de a gravité de l’infraction qu’on lui reprochait (...) Il avait l’espoir de voir aboutir la procédure. Au moment où nous acheminons vers un dialogue national et au moment où le problème devait être versé dans ce dialogue national pour la réconciliation, mon client a rendu l’âme, et cela n’honore pas la République démocratique du Congo. »
25 condamnés à morts encore en prison
Il convient de rappeler que dans celle affaire, il y avait plus de trente condamnés à mort. Certains sont déjà morts, d’autres se trouvent toujours en prison. «Aujourd’hui, ils sont au moins 25 condamnés à morts toujours en prison, confirme l’avocat. Et comme le dialogue national va commencer, j’espère bien que les autorités vont tirer des leçons (...). Il faut tourner la page. Lorsqu’une juridiction exceptionnelle condamne quelqu’un à mort et qu’on vous promet qu’on va continuer les enquêtes, dix ans après, il est anormal que le procès ne continue pas. Or, les gens commencent à mourir, c’est l’occasion pour libérer nos compatriotes qui sont en prison. ». Dans le lot de ces détenus, il y a le colonel Eddy Kapend l’ancien conseiller spécial en matière de sécurité, Nono Lutula le capitaine Itongwan, Leta Mangasa, Nely; etc.
Notons qu’en mai 2001, trois mois après le meurtre de Laurent-Désiré Kabila, la commission chargée de l’enquête avait publié le mercredi 23 mai un pré-rapport qui avait mis en cause l’Ouganda, le Rwanda et les rebelles du RCD-Goma (qui ont tous rejeté ces accusations). Mais avait passé Sous silence les complicités éventuelles de nombreux officiers congolais, en fuite (comme le major Bora Uzima) ou au cachot depuis fin février (comme le colonel Eddy Kapend).
« L’assassinat (de Laurent-Désiré Kabila) n’est pas un acte isolé. Il fait partie d’un Coup d’Etat préparé. L’Ouganda, le Rwanda et le RCD-Goma (mouvement rebelle pro- rwandais) ont travaillé ensemble», avait indiqué le président de la commission chargée de l’enquête, le Procureur général d’antan, Luhonge Kabinda Ngoy qui avait présenté une version très «langue de bois» d’un événement qui avait secoué toute la région.
Pour ce magistrat, «des collaborateurs des services» des rebelles du RCD-Goma et de leurs alliés «étaient présents à Kinshasa et dans des pays voisins» au moment du meurtre. Admettant fout de même que toute la lumière n’a pas été faite sur cet assassinat, Luhonge Kabinda Ngoy confirmera que certaines personnes arrêtées sur ordre de cette commission s’étaient «évadées». Au total 155 personnes avaient été arrêtées ou entendues dans les jours qui avaient suivi la mort de Kabila, et 104 sont toujours en prison, selon le procureur.
Tshieke Bukasa

Afrique rédaction

lundi 3 juin 2013

Et si Jean-Pierre BEMBA était le futur président de la RD Congo?

 

La prison de Scheveningen à la Haye une chance pour J.P Bemba?

La prison de la Haye apparaît aux yeux des certains observateurs et selon des lunettes de chacun comme à la fois un bagne, un hôtel « de luxe » ou un centre de « formation ». Certains détenus s’y trouvent pour y purger une peine qui leur a été infligée à la suite d’un procès pour cause d’infraction incriminée par le traité de Rome. D’autres détenus s’y retrouve après des graves exactions dont ils se sont rendu coupable (Charles Taylor, l’ancien président libérien) ou pendant la période d’instruction de leur dossier (Ngundjolo, rebelle congolais), mais à la différence des nombreuses de leur victimes supposées ou avérées qui ont eu la chance de rester vivantes ,ils sont dans des cellules répondant à des standards qui n’ont rien à envier à certains hôtel de bon standing .Quelques uns parmi ces détenus après avoir rendu des bons et loyaux services à certains intérêts politico-économiques se retrouve dans cet endroit comme à l’abri sous la protection  des cellules de cette maison d’arrêt alors que  leur victimes légitimement revanchard auraient appréciées  les voir goûter aux « plaisirs » des cellules mal famées où ils ont envoyés beaucoup de leur compatriotes. Il y a aussi ceux qui s’y trouve juste pour payer à cause de leur résistance aux grands de ce monde qui ont le droit de décider qui doit être qui, quand et comment, (Laurent Gbagbo, l’ex président ivoirien).

Mais il y a en un, qui y est incarcéré pour des raisons autres que celles évoquées ci haut et dont le cas est intéressant à analyser. C’est le congolais Jean Pierre BEMBA. Son cas présente beaucoup de similitudes (mutatis mutandis) avec celui de Nelson MANDELA dont le schéma depuis son arrestation, sa libération jusqu’à son accession à la présidence présente des ressemblances avec l’orientation que prend le dossier du président du MLC, (mouvement de libération du Congo), monsieur Bemba.

Les faiseurs des roi: Même modus operandi pour Nelson Mandela et JP Bemba…

Madiba (comme l’appelle affectueusement les sud-africains) est injustement emprisonné à Roben island. On le brise en le  rendant malléable en même temps qu’on le déifie. Une fois au point, on le sort en héros que le peuple a tant attendu pour être soit le garant ou du moins le protecteur de  certains intérêts de l’oligarchie qui contrôle l’Afrique du sud.

Lorsqu’on analyse le cas du congolais Jean Pierre Bemba, on remarque qu’il n’est pas trop risqué de s’inspirer (dans la mesure du possible) du dossier de l’illustre sud-africain.

On arrête quelqu’un dont la culpabilité est difficile à prouver dans le dossier centrafricain pour le quel il est inculpé. On l’humilie ce qui le rend vulnérable et manipulable. Pendant que le Congo est à la recherche de l’homme providentiel, il ne serait pas étonnant que JP Bemba soit en prison pour des raisons inavouées. On peut imaginer ,et il n’y pas des raisons que tel ne soit pas le cas, qu’ il est dans cet endroit pour être coaché à diriger  le Congo, alors qu’il apparaît simultanément en victime pour une bonne partie du peuple congolais qui le réclame. Et qui risque de l’accueillir en messie en lui donnant le bon Dieu sans confession.

Cela pourra effacer des mémoires le fait que son parti n’était au départ qu’un mouvement insurrectionnel crée par Yoweri Museveni, le président ougandais  pour avoir une rampe d’accès en RD Congo pour la piller. Ce mouvement armé s’est mué en parti  après avoir congolisé  une agression ougandaise lequel a fait des dégâts rébarbatifs.

La guerre au Congo a ses commanditaires occidentaux, ses sous-traitants dans la région des  grands lacs (Rwanda, Ouganda),et des exécutants au Congo (comme le gouvernement congolais actuel).

Jean Pierre Bemba  l’autre interface du tandem des exécutants pour le compte du système mis en place par une élite maffieuse internationale, a été mis au frais pour servir à la fois d’épée de Damoclès  pour le pouvoir actuel à Kinshasa et une alternative.

En prison on le brise, on le rend malléable tout en le faisant apparaître  aux yeux de la population comme une victime (ce qu’il est dans le dossier centrafricain) pour demain lui céder le fauteuil qui lui permettra de perpétuer le système et prendre la relève de Joseph Kabila.

Comment expliquer que deux protagonistes puissent servir les mêmes intérêts? Cette façon de procéder est inspirée du  système de quelques fabricants de produits de grande marque qui sortent  un produit et le pirate en même temps pour verrouiller le marché de telle sorte que et l’argent de l’original et celui de la copie aboutissent  dans la même caisse. Le fil qui tire  l’Ouganda et le Rwanda en tant que  marionnettes de certains pays occidentaux dans le jeu de la guerre dans la région des grands lacs aboutit chez le même donneur d’ordre…

Demain certains crierons haro sur la CPI (Cour pénale internationale) , mais pas pour les mêmes raisons que le président de l’union africaine, l’éthiopien Haile Mariam Dessalegn Ils auront découvert que la prison de cette Cour peut servir de fabrique des dirigeants pour certains pays africain.

Si notre projection sur le cas Bemba se réalisait!

Par Kerwin Mayizo
Oeil D’Afrique