
Un Belge d’origine congolaise est inconsolable. M. Raymond Miron, de son nom authentique Salawa Binza Etambala Nyobe Raymond Albert Léon, remue ciel et terre pour voir régulièrement sa fille répondant au nom de Chloé Miron, dont il a perdu la trace depuis le 17 novembre 2010, quand l’enfant avait à peine un mois et demi d’âge. A cette date, la mère Farah Muamba et sa fillette Chloé Miron sont arrivées à Kinshasa, en provenance de la ville française de Paris, sans l’accord du père du nourrisson.
Tous les contacts entrepris avec son-épouse et ses anciens beaux-parents ne lui permirent pas d’obtenir les nouvelles de sa fille.
En réponse à ses lettres aux Muamba de mars et avril 2011, dans lesquelles il déplorait leur attitude et trouvait que l’agissement de ces derniers avait tout l’air d’un enlèvement de sa fille Chloé Miron, il lui sera signifié qu’une procédure de divorce était engagée à Kinshasa.
Tirant la conviction que la continuation de la vie conjugale et la sauvegarde du ménage sont devenues impossibles, le Tribunal de paix de Kinshasa /Gombe avait, en date du 8 avril 2011, prononcé le divorce des époux, confié la garde de l’enfant Chloé à sa mère avec un droit de visite pour son père.
Il était aussi dit à l’audience du Tripaix de Kinshasa/Gombe , au cours de laquelle avait siégé le juge Laurent Taunya comme Président de chambre assisté de M.Ngila, greffier du siège que Raymond Miron contribuera par le versement d’une pension alimentaire évaluée selon ses ressources pour l’entretien de l’enfant. Dans l’entente de ce jugement qui lui a été signifié le 4 Août 2011, son ex épouse est venue en France et en Belgique en juillet /août avec son enfant.
C’est à travers une vidéo postée sur le site » Youtube » sur la villa François Muamba, qu’il découvre sa fille. Il en profite pour interjeter appel. Pendant la même période, soit le 17 juillet 2011, il a dû saisir le Curé de la paroisse Sacré Cœur de la Gombe de l’époque pour lui faire part de la situation avec les Muamba ,ses paroissiens.
En novembre 2011, Farah Muamba se rend de nouveau à Bruxelles, mais sans avoir emmené l’enfant .Dans ses promenades à travers la capitale de l’Union Européenne , elle croise la mère de son ex époux dans un salon de coiffure situé Chaussée de Charleroi, dans la commune de Saint Gilles.
Alerté, Miron Raymond a saisi la police locale d’Uccle. Il a également porté plainte pour enlèvement en France contre Farah Muamba, les autorités belges lui ayant expliqué que l’infraction ayant eu lieu en France, c’est là qu’il devait porter plainte. La gendarmerie tente de joindre la famille Muamba depuis 2012 sans succès. Pour lui, François Muamba et son épouse sont accusés au même titre que leur fille, car ils sont partie prenante dans cette affaire depuis le début.
Les charges sont » enlèvement d’enfant mineur, non-représentation d’enfant mineur, rétention d’enfant mineur hors de France « . Pour le plaignant, les Muamba ont commis l’enlèvement avant d’initier la procédure de divorce à Kinshasa. La séparation des conjoints a été déclarée en première instance et confirmée en deuxième instance avec la particularité que le droit de regard a, à cette étape, été accordé à Raymond Miron partout où se trouve l’enfant.
Nous nous sommes contentés du seul son de cloche de M.Raymond Miron, qui était marié avec Farah Muamba le 22 mai 2010 à Kinshasa. François Muamba Tshishimbi, que nous avons contacté en date du 23 mai, à travers un de ses numéros d’appel, ne s’est pas reconnu impliqué dans le dossier de sa petite-fille.
Au regard des éléments tels qu’exposés par Raymond Miron, nous avions souhaité obtenir du Président de l’ADR sa version des faits. Malheureusement, cela ne nous pas a été possible. Est-il un père déçu ? Difficile de répondre à sa place. Nous l’avons approché 24 heures après sa nomination comme Coordonnateur du Mécanisme de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
[Keren Kapi] via direct.cd