Google+ Actus Plus: juin 2013

samedi 29 juin 2013

Afrique Centrale: Cas de Joseph Kabila - Quand la communauté internationale sanctionne

Le cas du président congolais Joseph Kabila est un exemple malheureux d'une haute personnalité sanctionnée par la communauté internationale.

En effet, pas plus tard que jeudi dernier, alors que Joseph Kabila se préparait à se rendre à Maputo, il a reçu de cette dernière un télégramme lui signifiant de ne pas aller au sommet de la SADC prévu dans la capitale mozambicaine.

Joseph Kabila est déclaré « persona non grata » à Maputo. Avant cet incident, Washington a rejeté l'accréditation de Jean Claude Masangu comme ambassadeur du Congo aux Etats-Unis. Joseph Kabila a mérité ces sanctions car il a tenu tête au SG de l'ONU, Ban Ki-Moon, qui a préconisé un dialogue franc et sincère incluant toutes les forces vives de la Nation pour résoudre la crise de légitimité en RDC.

Entêtement. Si l'impasse politique actuelle à Madagascar persiste, nombreux sont les hauts dirigeants et les politiciens malgaches qui pourraient connaître le même sort que Joseph Kabila.

Leur entêtement qui ne sert pas l'intérêt des 22 millions des Malgaches risque de leur coûter cher. Les sanctions ne seraient pas les mêmes. Mais, on peut percevoir la méchanceté de la communauté internationale à travers ce qui est arrivé au président de la République Démocratique de Congo.

La solidarité de la communauté internationale est indiscutable sur le cas de Joseph Kabila. En tout cas, Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka ainsi que les membres de leurs familles, leurs proches collaborateurs et leurs bailleurs sont déjà déclarés « persona non grata » par la communauté internationale.

Source : http://fr.allafrica.com

mardi 4 juin 2013

François Mwamba impliqué dans une affaire d’enlèvement?

 

francois mwamba

Un Belge d’origine congolaise est inconsolable. M. Raymond Miron, de son nom authentique Salawa Binza Etambala Nyobe Raymond Albert Léon, remue ciel et terre pour voir régulièrement sa fille répondant au nom de Chloé Miron, dont il a perdu la trace depuis le 17 novembre 2010, quand l’enfant avait à peine un mois et demi d’âge. A cette date, la mère Farah Muamba et sa fillette Chloé Miron sont arrivées à Kinshasa, en provenance de la ville française de Paris, sans l’accord du père du nourrisson.

Tous les contacts entrepris avec son-épouse et ses anciens beaux-parents ne lui permirent pas d’obtenir les nouvelles de sa fille.

En réponse à ses lettres aux Muamba de mars et avril 2011, dans lesquelles il déplorait leur attitude et trouvait que l’agissement de ces derniers avait tout l’air d’un enlèvement de sa fille Chloé Miron, il lui sera signifié qu’une procédure de divorce était engagée à Kinshasa.

Tirant la conviction que la continuation de la vie conjugale et la sauvegarde du ménage sont devenues impossibles, le Tribunal de paix de Kinshasa /Gombe avait, en date du 8 avril 2011, prononcé le divorce des époux, confié la garde de l’enfant Chloé à sa mère avec un droit de visite pour son père.

Il était aussi dit à l’audience du Tripaix de Kinshasa/Gombe , au cours de laquelle avait siégé le juge Laurent Taunya comme Président de chambre assisté de M.Ngila, greffier du siège que Raymond Miron contribuera par le versement d’une pension alimentaire évaluée selon ses ressources pour l’entretien de l’enfant. Dans l’entente de ce jugement qui lui a été signifié le 4 Août 2011, son ex épouse est venue en France et en Belgique en juillet /août avec son enfant.

C’est à travers une vidéo postée sur le site » Youtube » sur la villa François Muamba, qu’il découvre sa fille. Il en profite pour interjeter appel. Pendant la même période, soit le 17 juillet 2011, il a dû saisir le Curé de la paroisse Sacré Cœur de la Gombe de l’époque pour lui faire part de la situation avec les Muamba ,ses paroissiens.

En novembre 2011, Farah Muamba se rend de nouveau à Bruxelles, mais sans avoir emmené l’enfant .Dans ses promenades à travers la capitale de l’Union Européenne , elle croise la mère de son ex époux dans un salon de coiffure situé Chaussée de Charleroi, dans la commune de Saint Gilles.

Alerté, Miron Raymond a saisi la police locale d’Uccle. Il a également porté plainte pour enlèvement en France contre Farah Muamba, les autorités belges lui ayant expliqué que l’infraction ayant eu lieu en France, c’est là qu’il devait porter plainte. La gendarmerie tente de joindre la famille Muamba depuis 2012 sans succès. Pour lui, François Muamba et son épouse sont accusés au même titre que leur fille, car ils sont partie prenante dans cette affaire depuis le début.

Les charges sont » enlèvement d’enfant mineur, non-représentation d’enfant mineur, rétention d’enfant mineur hors de France « . Pour le plaignant, les Muamba ont commis l’enlèvement avant d’initier la procédure de divorce à Kinshasa. La séparation des conjoints a été déclarée en première instance et confirmée en deuxième instance avec la particularité que le droit de regard a, à cette étape, été accordé à Raymond Miron partout où se trouve l’enfant.

Nous nous sommes contentés du seul son de cloche de M.Raymond Miron, qui était marié avec Farah Muamba le 22 mai 2010 à Kinshasa. François Muamba Tshishimbi, que nous avons contacté en date du 23 mai, à travers un de ses numéros d’appel, ne s’est pas reconnu impliqué dans le dossier de sa petite-fille.

Au regard des éléments tels qu’exposés par Raymond Miron, nous avions souhaité obtenir du Président de l’ADR sa version des faits. Malheureusement, cela ne nous pas a été possible. Est-il un père déçu ? Difficile de répondre à sa place. Nous l’avons approché 24 heures après sa nomination comme Coordonnateur du Mécanisme de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.

[Keren Kapi] via direct.cd

Condamné à mort au procès des assassins de LD Kabila - Fausses rumeurs sur le colonel Eddy Kapend !

Divers bruits faisant état de la mort du colonel Eddy Kapend, un des principaux accusés dans l’assassinat de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Désiré Kabila, se sont répandus comme une tramée de poudre dans la capitale, le week end dernier. Vérification faite, Le phare a appris que l’ancien aide de camp de LD Kabila se porte plutôt comme un charme dans sa cellule de la Prison centrale de Makala, contrairement à ce que la radiotrottoir a fortement véhiculé ces trois derniers jours. Au stade actuel, nul ne sait qui sont à l’origine de cette rumeur et les motivations profondes qui les animent.
Colonel de l’armée congolaise, il remplaça Joseph Kabila au poste de chef de l’armée congolaise le 20 octobre 1998, après que celui-ci a brièvement remplacé Pierre-Célestin Kifwa. Le 16janvier 2001, Eddy Kapend abattit Rashidi Mizele, garde du corps du président Laurent-Désiré Kabila, qui venait d’assassiner ce dernier. Une enquête fut ouverte pour déterminer l’implication d’Eddy Kapend dans l’assassinat.
Condamné à mort lors d’un procès historique de neuf mois devant la cour d’ordre militaire, une juridiction d’exception, ayant poursuivi cette peine n’est jamais exécutée. Sans trembler, se souvient-on, la tête haute et le visage fermé, le colonel qui a toujours clamé son innocence s’est fait alors immédiatement dégrader.
Jusqu’à la mort du président Kabila, il était le respecté colonel Eddy. Celui qui avait son bureau à côté de celui de Kabila père croupit depuis une décennie dans une cellule de la prison centrale de Makala, à Kinshasa, dans l’indifférence totale.
Le général Yav Nawej emporte son secret
Commandant militaire de la ville de Kinshasa au moment de l’assassinat de l’ancien président congolais, Laurent-Désiré Kabila, le 16 janvier 2001, le général Yav Nawej Jean est décédé le jeudi 30 mai 2013 à l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa où il a été interné à la suite de maladie. Condamné à mort pour sa « participation » au meurtre du Chef de l’Etat, cet officier supérieur a passé 12 années à la Prison centrale de Makala dans l’attente d’une réouverture du procès pouvant le réhabiliter.
En effet, à en croire Me Jean-Marie Eley Lofele, avocat des condamnés du procès de l’assassinat de l’ancien chef de l’Etat, ce grand cadre de l’armée et compagnon de lutte de Laurent-Désiré Kabila était « un digne fils du Katanga et un client qui avait toujours cru à son pays … ».
S’attardant sur les circonstances de son décès, Me Eley a rapporté que l’infortuné avait commencé des soins en prison. «Pendant longtemps, on n’acceptait pas qu’il aille à l’hôpital compte tenu de a gravité de l’infraction qu’on lui reprochait (...) Il avait l’espoir de voir aboutir la procédure. Au moment où nous acheminons vers un dialogue national et au moment où le problème devait être versé dans ce dialogue national pour la réconciliation, mon client a rendu l’âme, et cela n’honore pas la République démocratique du Congo. »
25 condamnés à morts encore en prison
Il convient de rappeler que dans celle affaire, il y avait plus de trente condamnés à mort. Certains sont déjà morts, d’autres se trouvent toujours en prison. «Aujourd’hui, ils sont au moins 25 condamnés à morts toujours en prison, confirme l’avocat. Et comme le dialogue national va commencer, j’espère bien que les autorités vont tirer des leçons (...). Il faut tourner la page. Lorsqu’une juridiction exceptionnelle condamne quelqu’un à mort et qu’on vous promet qu’on va continuer les enquêtes, dix ans après, il est anormal que le procès ne continue pas. Or, les gens commencent à mourir, c’est l’occasion pour libérer nos compatriotes qui sont en prison. ». Dans le lot de ces détenus, il y a le colonel Eddy Kapend l’ancien conseiller spécial en matière de sécurité, Nono Lutula le capitaine Itongwan, Leta Mangasa, Nely; etc.
Notons qu’en mai 2001, trois mois après le meurtre de Laurent-Désiré Kabila, la commission chargée de l’enquête avait publié le mercredi 23 mai un pré-rapport qui avait mis en cause l’Ouganda, le Rwanda et les rebelles du RCD-Goma (qui ont tous rejeté ces accusations). Mais avait passé Sous silence les complicités éventuelles de nombreux officiers congolais, en fuite (comme le major Bora Uzima) ou au cachot depuis fin février (comme le colonel Eddy Kapend).
« L’assassinat (de Laurent-Désiré Kabila) n’est pas un acte isolé. Il fait partie d’un Coup d’Etat préparé. L’Ouganda, le Rwanda et le RCD-Goma (mouvement rebelle pro- rwandais) ont travaillé ensemble», avait indiqué le président de la commission chargée de l’enquête, le Procureur général d’antan, Luhonge Kabinda Ngoy qui avait présenté une version très «langue de bois» d’un événement qui avait secoué toute la région.
Pour ce magistrat, «des collaborateurs des services» des rebelles du RCD-Goma et de leurs alliés «étaient présents à Kinshasa et dans des pays voisins» au moment du meurtre. Admettant fout de même que toute la lumière n’a pas été faite sur cet assassinat, Luhonge Kabinda Ngoy confirmera que certaines personnes arrêtées sur ordre de cette commission s’étaient «évadées». Au total 155 personnes avaient été arrêtées ou entendues dans les jours qui avaient suivi la mort de Kabila, et 104 sont toujours en prison, selon le procureur.
Tshieke Bukasa

Afrique rédaction

lundi 3 juin 2013

Et si Jean-Pierre BEMBA était le futur président de la RD Congo?

 

La prison de Scheveningen à la Haye une chance pour J.P Bemba?

La prison de la Haye apparaît aux yeux des certains observateurs et selon des lunettes de chacun comme à la fois un bagne, un hôtel « de luxe » ou un centre de « formation ». Certains détenus s’y trouvent pour y purger une peine qui leur a été infligée à la suite d’un procès pour cause d’infraction incriminée par le traité de Rome. D’autres détenus s’y retrouve après des graves exactions dont ils se sont rendu coupable (Charles Taylor, l’ancien président libérien) ou pendant la période d’instruction de leur dossier (Ngundjolo, rebelle congolais), mais à la différence des nombreuses de leur victimes supposées ou avérées qui ont eu la chance de rester vivantes ,ils sont dans des cellules répondant à des standards qui n’ont rien à envier à certains hôtel de bon standing .Quelques uns parmi ces détenus après avoir rendu des bons et loyaux services à certains intérêts politico-économiques se retrouve dans cet endroit comme à l’abri sous la protection  des cellules de cette maison d’arrêt alors que  leur victimes légitimement revanchard auraient appréciées  les voir goûter aux « plaisirs » des cellules mal famées où ils ont envoyés beaucoup de leur compatriotes. Il y a aussi ceux qui s’y trouve juste pour payer à cause de leur résistance aux grands de ce monde qui ont le droit de décider qui doit être qui, quand et comment, (Laurent Gbagbo, l’ex président ivoirien).

Mais il y a en un, qui y est incarcéré pour des raisons autres que celles évoquées ci haut et dont le cas est intéressant à analyser. C’est le congolais Jean Pierre BEMBA. Son cas présente beaucoup de similitudes (mutatis mutandis) avec celui de Nelson MANDELA dont le schéma depuis son arrestation, sa libération jusqu’à son accession à la présidence présente des ressemblances avec l’orientation que prend le dossier du président du MLC, (mouvement de libération du Congo), monsieur Bemba.

Les faiseurs des roi: Même modus operandi pour Nelson Mandela et JP Bemba…

Madiba (comme l’appelle affectueusement les sud-africains) est injustement emprisonné à Roben island. On le brise en le  rendant malléable en même temps qu’on le déifie. Une fois au point, on le sort en héros que le peuple a tant attendu pour être soit le garant ou du moins le protecteur de  certains intérêts de l’oligarchie qui contrôle l’Afrique du sud.

Lorsqu’on analyse le cas du congolais Jean Pierre Bemba, on remarque qu’il n’est pas trop risqué de s’inspirer (dans la mesure du possible) du dossier de l’illustre sud-africain.

On arrête quelqu’un dont la culpabilité est difficile à prouver dans le dossier centrafricain pour le quel il est inculpé. On l’humilie ce qui le rend vulnérable et manipulable. Pendant que le Congo est à la recherche de l’homme providentiel, il ne serait pas étonnant que JP Bemba soit en prison pour des raisons inavouées. On peut imaginer ,et il n’y pas des raisons que tel ne soit pas le cas, qu’ il est dans cet endroit pour être coaché à diriger  le Congo, alors qu’il apparaît simultanément en victime pour une bonne partie du peuple congolais qui le réclame. Et qui risque de l’accueillir en messie en lui donnant le bon Dieu sans confession.

Cela pourra effacer des mémoires le fait que son parti n’était au départ qu’un mouvement insurrectionnel crée par Yoweri Museveni, le président ougandais  pour avoir une rampe d’accès en RD Congo pour la piller. Ce mouvement armé s’est mué en parti  après avoir congolisé  une agression ougandaise lequel a fait des dégâts rébarbatifs.

La guerre au Congo a ses commanditaires occidentaux, ses sous-traitants dans la région des  grands lacs (Rwanda, Ouganda),et des exécutants au Congo (comme le gouvernement congolais actuel).

Jean Pierre Bemba  l’autre interface du tandem des exécutants pour le compte du système mis en place par une élite maffieuse internationale, a été mis au frais pour servir à la fois d’épée de Damoclès  pour le pouvoir actuel à Kinshasa et une alternative.

En prison on le brise, on le rend malléable tout en le faisant apparaître  aux yeux de la population comme une victime (ce qu’il est dans le dossier centrafricain) pour demain lui céder le fauteuil qui lui permettra de perpétuer le système et prendre la relève de Joseph Kabila.

Comment expliquer que deux protagonistes puissent servir les mêmes intérêts? Cette façon de procéder est inspirée du  système de quelques fabricants de produits de grande marque qui sortent  un produit et le pirate en même temps pour verrouiller le marché de telle sorte que et l’argent de l’original et celui de la copie aboutissent  dans la même caisse. Le fil qui tire  l’Ouganda et le Rwanda en tant que  marionnettes de certains pays occidentaux dans le jeu de la guerre dans la région des grands lacs aboutit chez le même donneur d’ordre…

Demain certains crierons haro sur la CPI (Cour pénale internationale) , mais pas pour les mêmes raisons que le président de l’union africaine, l’éthiopien Haile Mariam Dessalegn Ils auront découvert que la prison de cette Cour peut servir de fabrique des dirigeants pour certains pays africain.

Si notre projection sur le cas Bemba se réalisait!

Par Kerwin Mayizo
Oeil D’Afrique

dimanche 2 juin 2013

Fusillade à la Banque Centrale du Congo à Kinshasa, Adrien MPIANA visé

banque centrale bccUne scène digne d’Hollywood a étonné et révolté plus d’un témoin dans la matinée d’hier mercredi 29 mai 2013 à l’Hôtel de Monnaie.

Vers 9 heures, un homme en civil, armé et accompagné d’un chien, a surgi de nulle part et ouvert soudainement le feu en direction d’Adrien Mpiana, Inspecteur des Finances à la Présidence de la République et analyste financier à la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF). Touché à la jambe droite, cet expert d’une quarantaine d’années est tombé, avant de se mettre à ramper et réussit tout même à entrer dans le bâtiment.

Affolés par les coups de feu, les agents de l’Hôtel de Monnaie qui tramaient encore dans la cour ont pris leurs jambes au cou. Les policiers commis à la sécurité du lieu ont fait la même chose…

Pendant ce temps, le snipper essayait de recharger son artillerie afin d’achever sa cible. C’est en ce moment-là, rapporte un témoin, qu’un garde du corps du gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC) s’est pointé et a fait la sommation d’abattre le tireur s’il refusait de déposer son arme. « Mbongo na biso ! Mbongo na biso » criait-il en lingala!(Notre argent! Notre argent !).

Maitrisé et dépouillé de son arme à feu, le mitrailleur a été soumis à un interrogatoire serré sur place afin de connaitre les mobiles de son actif. Pout toute réponse, il a indiqué avoir pris sa « proie » pour Jean- Pierre Bemba ! «Oui, mais pourquoi cherchez-vous à tuer Jean-Pierre Bemba ? ». Question qui n’a pas trouvé le moindre début de réponse, jusqu’à son acheminement au camp Tshatshi. Dans ce lieu de cantonnement des militaires, a-t-on appris plus tard, cet individu aurait justifié son acte en affirmant que sa cible avait fait arrêter son frère. Bref, que de déclarations contradictoires…

Jeune homme présentant la même morphologie que le leader du MLC, Adrien Mpiana a quant à lui été acheminé à la clinique Ngaliema à Gombe, grâce à une ambulance de la BÇC. Sur place, les médecins ont diagnostiqué que la balle a seulement transpercé la jambe droite, ne touchant pas miraculeusement l’os.

Des interrogations

Pour de nombreux observateurs, cet évènement a tout l’air d’un attentant car les balles ont été tirées dans la seule direction de l’infortuné inspecteur des Finances à la Présidence de la République. Seule victime de cette matinée noire, Adrien Mpiana se demande pourquoi seulement lui. Ignorant totalement les raisons de son agression, il s’inquiète davantage de l’existence de quelques relais de son agresseur. A-t-il agi seul ou en connivence avec des complicités internes ? Qui lui en veulent? Est- ce à cause de son travail de contrôler des finances publiques ?

Toutes ces questions n’ont, pour l’instant, reçu aucune réponse concrète. D’où la nécessité de l’ouverture d’une enquête sérieuse afin de tirer cette affaire au clair. Somme toute, cet incident malheureux survenu dans un coin névralgique de la ville, la BCC, située à un jet de pierre de la Présidence de la République, suscite davantage d’interrogations et confirme qu’il y a une grande insécurité à Kinshasa. Les limiers devraient expliquer comment cet individu est parvenu à accéder dans cet endroit sensible où même les véhicules sont formellement interdits de stationnement.

Par ailleurs, comment expliquer l’absence de réactivité des policiers commis à la sécurité de l’Hôtel de Monnaie, arrivant même jusqu’à abandonner leur poste au moment des coups de feu ? L’opinion publique attend vivement un éclairage à toutes ces interrogations. Affaire à suivre.

Par Tshieke Bukasa